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En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

2 Décembre 2020 , Rédigé par Jean-Bernard SEILLE Publié dans #Heurteauville

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Photographies du 22 octobre 2011

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Après la fermeture du passage d'eau en 1977, la cale a été maintenue. Depuis le Fête du cidre du 29 septembre 2013 à Caudebec en Caux, la cale est réutilisée avec le bac n°16, pour un passage réservé aux piétons entre Notre-Dame-de-Bliquetuit et Caudebec-en-Caux. Photographies extraites de l'album publié sur Facebook par Jérome Stalin.

LES EMBARCATIONS SUCCESSIVES

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
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Le bac à vapeur à Caudebec-en-Caux

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Le bac n°4 est le premier bac à hélice de la Seine, le premier à porter un numéro pour faire suite aux bacs à vapeur de Caudebec, La Mailleraye et Duclair. Il a été mis en service en 1925 à Caudebec. Sa longueur est de 36 mètres. Il ne donnera jamais satisfaction et fera l'objet de nombreuses modifications, la cheminée entre autres. Dès 1932 son remplaçant est commandé. Le bac n°7 arrive en 1935. Le Bac n°4 est coulé à Duclair en 1940.

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Journal de Rouen du 6 avril 1934 : Un bac a été lancé hier aux Chantiers du Trait

Les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, au Trait, ont procédé hier au lancement d’un bac destiné au passage de Caudebec-en-Caux. L’opération, effectuée par un temps splendide en présence d’une foule importante, a parfaitement réussi. Le bac a 40 mètres de longueur, 10 mètres de largeur et 1 m.85 de tirant d’eau. Il a été mis à l’eau à 15 h.30, puis le remorquer Bardouville, des Ponts et Chaussées, a aidé à sa manœuvre.

 

Les photos du bac 7 du chantier naval du Trait de 1934 1935 sont extrait du site consacré aux anciennes photographies du trait : https://anciennephotodutrait.jimdofree.com/chantier-naval-worms/

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Le bac n°7 à Caudebec-en-Caux en service depuis 1935

Le bac n°7 a été construit aux ASCM du Trait. Il a été mis en service en 1935, sabordé en 1940 et en 1944. Il est remis en service en 1947. Il sert de bac de remplacement à Caudebec jusqu'en 1960 et à Duclair jusqu'en 1977.

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Paris Normandie du 19 février 1946 : Le bac de Caudebec a repris son service

La traversée de la Seine avait été interrompue le 27 août 1944. Il n’aura fallu que 18 mois. Caudebec, mélancoliquement assise dans ses ruines contemplait la Seine et ses navires. Là-bas, sur la rive gauche, la grand’ route s’enfonçait à travers la campagne, menant vers la forêt de Brotonne et tout le beau pays de Pont-Audemer. Depuis le 27 août 1944, depuis la débâcle allemande, rien ne venait plus par cette route du Sud et la Pays de Caux était coupé, par sa voie la plus directe, des départements bas-normands. Caudebec qui a tant souffert, plus qu’aux trois-quarts détruits, ne méritait pas cet isolement, elle qui, depuis le Moyen Age était le carrefour des grands chemins paysans. Or, samedi dernier - une date historique que ce 16 février 1946 - à l’heure du marché, on a retraversé la Seine sur un bac « gros porteur ». Gros porteur puisqu’évidemment il peut transporter 50 tonnes. Ancien bac de Duclair, puis de la Mailleraye, il est momentanément, par décision préfectorale, attribué à Caudebec. Ses caractéristiques sont les suivantes : longueur, 24 m. ; puissance, 200 cv., 2 machines, 4 hélices, 4 gouvernails. Il a été construit aux ateliers Rochemorice, de Nantes, en 1926. Il assurera désormais son service quotidien, dimanche compris, de 6 h. du matin (rive droite) à 21 h.10 (rive gauche). Départs aux heures, cale de Caudebec, départs aux demi-heures, cale de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit. Son équipage est de 7 hommes par bordée de huit heures, sous les ordres des commandants Hervot, 1er capitaine ; Bihanic, 2ème capitaine, avec le chef-mécanicien Gazoulat et le 2ème mécanicien Reviront. Rétablir le passage d’eau par bac était le gros souci de la municipalité de Caudebec. Le voici rétabli. Maire, conseil municipal et population sont ravis. On n’a plus qu’un regard désabusé pour la « bachelotte » qui, pendant un an et demi traversa pourtant d’une rive à l’autre piétons et cyclistes ! Ainsi va l’ingratitude humaine ! J. Le P.M.

Paris Normandie du 30 mai 1946 : Caudebec-en-Caux va disposer du Bac n°7 pour traverser la Seine

Depuis fin août 1944, le problème des passages d’eau à Caudebec-en-Caux et à la Mailleraye, s’est, de plus en plus compliqué. Après les destructions matérielles effectuées par les Allemands qui coulèrent les bacs et firent sauter des cales d’accostage, les riverains se contentèrent de moyens de fortune. Ils eurent même recours aux vieux « bachots » qui rendirent bien des services aux piétons et aux cyclistes grâce à l’extrême complaisance et au courage des mariniers. Mais voici qu’avec la fin de l’hiver, un espoir renait car un bac allait arriver et d’autre part le bac n°7 de Caudebec-en-Caux, après plusieurs tentatives de renflouement partait enfin vers un chantier de réparations. Mais ce fut précisément au moment où apparaissait une amélioration matérielle que surgissait une nouvelle difficulté. Auquel des deux passages d’eau allait être attribué le bac gros porteur ? Successivement, les représentants des usagers de Caudebec-en-Caux et La Mailleraye firent valoir leurs droits et présentèrent des arguments de tradition et de nécessité de la vie actuelle que Normandie relata dans ses numéros des 7 et 11 février dernier. Les deux parties n’ayant pu se mettre d’accord, l’administration préfectorale, par l’intermédiaire des Ponts et Chaussée, solutionna le problème aussi équitablement que possible tout en ne donnant satisfaction à aucune des deux rives du fleuve. C’est ainsi que le 16 février, le bac gros porteur qui la Mailleraye où il était en service, pour permettre le passage des bois en provenance de la forêt de Brotonne, afin d’assurer son service à Caudebec-en-Caux pendant trois mois. Or, voici que depuis bientôt une quinzaine, les usagers de Caudebec-en-Caux doivent se contenter de moyens de fortune cependant que La Mailleraye a retrouvé son bac gros porteur. Tous ces va-et-vient s’ils répondent bien à des sentiments de justice ne satisfont personne. La seule solution c’est de rendre au plus vite à Caudebec son bac n°7 qui est en réparation afin que La Mailleraye puisse continuer à utiliser son « gros porteur ». Afin de renseigner les très nombreux usagers du bac de Caudebec, Normandie s’est inquiété de l’état d’avancement des travaux de réparations du bac n°7. Présentement les ateliers Lozai de Petit-Quevilly, qui ont entrepris ce travail sur l’ordre des Ponts et Chaussées, ont pu, malgré d’énormes difficultés, accomplir une bonne moitié des réparations à effectuer. La direction des Etablissements Lozai nous a même assuré qu’elle comptait bien que le bac pourrait reprendre son service au début de septembre si les maisons sous-traitantes lui fournissaient bien, dans les délais convenus, les pièces mécaniques dont elle avait dû passer commande. Voilà qui va, croyons-nous, redonner espoir à tous les riverains qui pourront au moins voir un terme à toutes ces tribulations du passage d’eau. Deux ans après la libération, Caudebec-en-Caux et La Mailleraye disposeront chacune de leur bac respectif…. Ce sera, somme toute, un petit cadeau anniversaire. Où est-il le temps où un ancêtre du maréchal Montgommery concédait un passage d’eau à La Mailleraye pour une paire d’éperons dorés ?

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
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En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Le bac n°9 à Caudebec en Caux en service depuis 1949

Photographie de 1960 du bac 9 avec le bac 10

Photographie du Studio HUON de Caudebec : studio.huon@wanadoo.fr

En attendant le bac à Caudebec-en-Caux
En attendant le bac à Caudebec-en-Caux

Le bac n°10 à Caudebec en Caux en service de 1960 à 1977

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