Mariage à Heurteauville le 6 septembre 1958
Le six septembre mil neuf cent cinquante huit dix heures, devant nous ont comparu publiquement en la maison commune Bernard Gaston André SEILLE, jardinier (*), né à Ambrumesnil (Seine-Maritime) le vingt trois novembre mil neuf cent trente trois, vingt quatre ans, domicilié à Heurteauville, fils de Emile Alfred SEILLE, décédé, et de Marie Madeleine LEFEBVRE sans profession, sa veuve, domiciliée à Heurteauville, d’une part, et Elisabetta LENARDUZZI employée de maison (**), née à Berchem Sainte Agathie (Belgique) le trente août mil neuf cent trente sept, vingt et un ans, domiciliée à Heurteauville, fille de Pietro LENARDUZZI manœuvre, et de Rosalia PASUTTI, sans profession, son épouse, domiciliés à Heurteauville d’autre part. Les futurs époux déclarent qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage. Bernard Gaston André SEILLE et Elisabetta LENARDUZZI ont déclaré l’un après l’autre vouloir se prendre pour époux et Nous avons prononcé au nom de la loi qu’ils sont unis par le mariage. En présence de Claude SEILLE, ouvrier d’usine, domicilié à la Mailleraye sur Seine et de Pietro LENARDUZZI manœuvre domicilié à Heurteauville, témoins majeurs, qui, lecture faite ont signé avec les époux et nous Pierre LAMY, adjoint au Maire de Heurteauville.
(*) Bernard SEILLE travaille à la savonnerie de Yainville depuis 1956, où travaille également son frère Emile SEILLE et son beau-frère Gustave MARC.
(**) Elisabetta LENARDUZZI travaille comme bonne chez le Docteur COTARD au Trait depuis l’âge de 14 ans.
De retour de la Mairie d’Heurteauville (rive gauche de la Seine), le convoi est passé devant la centrale électrique de Yainville (rive droite de la Seine) en tirant des coups de fusil, ce qui a déclenché une alerte dans le contexte de la guerre d’Algérie, les bidasses en faction rive droite, se croyant attaqué, ont failli riposté.
En attendant le bac à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit
Photographie de la fête du cidre de Caudebec-en-Caux 2013 de Jérôme Stalin
Photographies des installations de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit du 30 avril 2009.
On peut toujours voir le bac n°10, à quai sur la rive droite depuis 1999.
Jusqu'en 1977, face à Caudebec-en-Caux, l'attente à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit le dimanche soir était un exercice de patience, la queue pouvait durer près de deux heures
Photographie de 1955 d’Henri Cartier-Bresson
Cartes postales anciennes du panorama dans les années 30
Le bac n°4 mis en service en 1925. Sa longueur est de 36 mètres.
La basse-cour de l’Hôtel du Passage en face Caudebec
L’Hôtel Caccia construit avec des matériaux du château de la Mailleraye
Le site accueille une aire de camping-car de cinq places.
Dessin de Franck Lewis Emanuel (1865-1948)
LES EMBARCATIONS SUCCESSIVES
Le bac à vapeur à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit
L'abordage de 1925 du bac de Caudebec.
En août 1925 le cargo à vapeur de 1097 tonnes SS Borthwick aborde le bac de Caudebec faisant plusieurs morts. Le cargo construit en 1920 sera coulé par un sous-marin allemand le 9 mars 1940.
Le bac n°4 est le premier bac à hélice de la Seine, le premier à porter un numéro pour faire suite aux bacs à vapeur de Caudebec, La Mailleraye et Duclair. Il a été mis en service en 1925 à Caudebec. Sa longueur est de 36 mètres. Il ne donnera jamais satisfaction et fera l'objet de nombreuses modifications, la cheminée entre autres. Dès 1932 son remplaçant est commandé. Le bac n°7 arrive en 1935. Le Bac n°4 est coulé à Duclair en 1940.
Le bac n°4 à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit en service depuis 1925
Le bac n°7 à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit en service depuis 1935
Le bac n°7 a été construit aux ASCM du Trait. Il a été mis en service en 1935, sabordé en 1940 et en 1944. Il est remis en service en 1947. Il sert de bac de remplacement à Caudebec jusqu'en 1960 et à Duclair jusqu'en 1977.
Le bac n°9 photographié par François Kollar. Une donation a permis aux Archives Nationales de disposer des travaux de François Kollar.
Le bac n°9 a été construit au chantier Dubigeon de Petit Quevilly en 1949. Le bac n°9 est en service à Caudebec-en-Caux jusqu'en 1960. En 1960 le bac n°10 le remplace à Caudebec en Caux, le bac n°9 part à la Mailleraye-sur-Seine où il remplace le bac n°8 affecté à Duclair pour remplacer le bac n°6 retiré du parc.
Le bac n°10 à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit en service de 1960 à 1977
Photographie de 1977 de l’équipage du bac n°10
Photographie du Studio HUON de Caudebec : studio.huon@wanadoo.fr
Mariage à Jumièges du 16 juillet 1956
Dans le parc zoologique de Clères, de gauche à Droite, photo de Bernard SEILLE (1933) :
Claude SEILLE (1922), Maria GUEROULT veuve PETIT (1898) (mère de la mariée) (*), Lucienne SEILLE épouse GRICOURT (1917), Francis DELISLE, Jeannine DESEVRE épouse d’Hervé SEILLE (1925), Robert PETIT, Hervé SEILLE fils (1947), Jean-Paul SEILLE (1950), Marie SEILLE épouse MARC (1928), Christophe MARC (1956), Robert GUILLOU, Françoise GUILLOU, Jean-Claude PETIT (1949), ???, (Lionel Delisle) (???), Gustave MARC (1921), ???, Marie France MARC (1949), Emile SEILLE (le marié 1930), Andrée POREE épouse SEILLE (1924), Eliane GUEROULT (1938) (la mariée), Brigitte DURAND (1953), Christiane PETIT épouse de Robert GUILLOU (1922) , Michel GRICOURT (1939), Yolande MARC, Marie LEFEBVRE veuve SEILLE (1895) (mère du marié), Nicole DELISLE, Danièle DESHAYS (service), Patrice SEILLE (1948), Odette SEILLE épouse DURAND (1935), Marylène SEILLE (1952), Charlotte DELAHAYE (service), René DURAND (1932).
(*) Maria GUEROULT née le 30 janvier 1898 à Jumièges, épouse le 18/02/1922 Raymond PETIT (né en 1896), décédée le 27 février 1980 à Jumièges.
Menu du repas de noces du 16 juillet 1956
Le passage d’eau interdépartemental du Vieux Port
Ce passage d'eau existait déjà au temps des romains puisqu'il assurait la continuité de la voie romaine qui reliait Evreux à Lillebonne. La voie romaine reliant Lillebonne à Evreux traversait la Seine au hameau du Bac. On y retrouve des vestiges d'embarcadère au lieudit le Vieux Port. Appelé aussi passage de Courval (ou de Vieux Port), sa largeur est de 420 mètres en 1861. Aizier est une annexe de Vieux Port. Le passage d’eau a le statut de passage interdépartemental en 1871 entre Vieux Port (Eure) et Petitville (Seine-Inférieure). Le passage est fermé en 1953.
Les installations de Vieux Port sur la rive gauche sont encore en bon état. Le site est un lieu de promenade qui vaut le détour. Les photographies sont du 25 mai 2012.
Les installations de la rive droite de Petiville demanderaient quelques travaux pour une réouverture, le wharf de Petiville étant en ruine. Les photographies sont du 12 février 2011.
Collection du musée du Parc régional des boucles de Seine
La barque du Trait
La Ville du Trait tient son nom du passage d'eau (Trajectus). Ce passage est large de 305 m en 1861. Au moyen âge Yainville et Le Trait forment une seule paroisse. L'actuelle rue du Bac est le berceau de la Ville du Trait. Le passage appartient à l'Abbaye de Jumièges avant la Révolution.
Photographie de 1951 : Hervé SEILLE (1921-1992), père et fils, debout dans la barque avec le passeur Jacques LEVASSEUR
Photographie des passeurs Félix GELMI (1909-1960) et Jacques LEVASSEUR
Tombe de Félix GELMI à Heurteauville avec la plaque de passeur de Seine
Photographie de 1951 : Odette SEILLE (1935-1982) et Annick SEILLE (1943-2015)
Je me rappelle avoir passé la barque avec ma mère pour aller au centre médical du Trait, la traversée était nettement moins effrayante que le personnel médical en blouse dans un local froid et blafard. JB SEILLE
Le passage d’eau entre Heurteauville et le Trait qui existait depuis le XIVème siècle a été fermé en 1980. De nos jours à Heurteauville il reste le nom d’une rue pour l'évoquer.
Sur la rive droite au vieux Trait, le rue du Bac permet d’accéder à la Seine
La rue du bac au Trait traversée par Bernard SEILLE en 2011
Auteur des photographies de 1951