Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
seille.over-blog.com

Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948

27 Avril 2019 , Rédigé par Jean-Bernard SEILLE Publié dans #Heurteauville

Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948
Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948

En 1948 mon grand père maternel, Piétro LENARDUZZI, travaille sur le chantier de la nouvelle centrale électrique de Yainville.

Le chantier dure plusieurs années. 

Sa famille vit à Romans di Varmo près d’Udine dans le Frioul. A la maison on parle le frioulan : « Bonjour, je m'appelle Pierre ! » Bondì, jo mi clami Pietro !

Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948

Il fait venir sa femme et ses deux enfants en France,

Ma mère n’arrive pas à prononcer Rouen, en voyant le panneau, à son arrivée à la gare.

Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948
Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948

Ils habitent dans un premier temps sur le chantier de la nouvelle centrale.

Restant en France ils habitent ensuite dans le logement situé à l’étage de l’ancienne épicerie Legendre en bord de seine.

Timbres oblitérés à Romans di Varmo, village d'origine de ma mère et de ma grand mère. Mon grand père est de Ravignano.

Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948
Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948
Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948
Installation de mes grands-parents maternels à Heurteauville en 1948
Lire la suite

La libération d’Heurteauville en 1944

24 Avril 2019 , Rédigé par Jean-Bernard SEILLE Publié dans #Heurteauville

La ferme d’Emile SEILLE se trouve en aval du passage d’eau du Trait au bord de la Seine. En août 1944 mon père Bernard SEILLE a dix ans et il assiste aux tentatives de traversées de la Seine, des soldats allemands. Emile SEILLE enterre les armes laissées sur ses terrains, mais dénoncé il devra les ramener à la gendarmerie de la Mailleraye-sur-Seine.

Mon père de son côté a gardé le souvenir des échanges avec les soldats, des chevaux morts et un cendrier ramené du front de l’est mentionnant les batailles de Koursk (OREL, BRIANSK), et de Smolensk (ROSLAWL, SMOLENSK) avec une inscription centrale et une tête de cheval et l’inscription PILSLANA 1943.

La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944

Le cendrier d’Heurteauville

Paris Normandie du 16 septembre 1944 : La Seine en ses anneaux a capturé von Klüge

A Rouen, sur la rive gauche, nous avons pu mesurer l’étendue de la défaite infligée à l’armée allemande et à ses blindés. Mais, tout au long des rives de la Seine, l’on peut observer également l’effet de la terrible grêlée de bombes qui s’abattit sans cesse sur les hommes éperdus dans leur retraite. En amenant leur matériel sur les berges du fleuve, en l’entassant pêle-mêle, les Allemands l’exposaient du même coup à l’action incessante et terrible de l’aviation alliée. C’est ainsi qu’un peu partout l’on peut voir des monceaux de ferrailles, derniers vestiges des « invincibles » formations du Führer, restés là, informes au bord du fleuve qui fut l’obstacle infranchissable. Ce n’est pas que les Allemands ne tentèrent point tous les efforts, mais ce fut en vain la plupart du temps.

En effet, ils mirent tout en œuvre pour faire une traversée, utilisant barques, radeaux et autres moyens primitifs, jusqu’à des baquets ! C’est que sans doute, les fameuses autos amphibies se montrèrent moins efficaces qu’on ne le pensait ou surtout qu’elles furent peu nombreuses. Aussi vit-on quelques soldats allemands essayer de passer à la nage !

A Duclair, les troupes en retraite chargèrent le bac tant et si bien qu’il finit par couler ; on le voit encore un peu, à l’heure actuelle, émergent au milieu des débris de toutes sortes et arrêtant au passage les innombrables chevaux morts qui dérivent au fil de l’eau. A Caudebec, à Jumièges, à la Mailleraye, enfin à tous les passages d’eau, ce fut la même tragédie. Les hommes purent passer en se servant de baquets, de tonneaux, de planches – quand ils échappèrent aux bombes et à la mitraille. Mais le matériel ! Camions, autos, tanks, voitures, canons : il fallut bien se résoudre à les abandonner sur la rive gauche du fleuve ! Alors, le fer et le feu tombèrent du ciel. Ce fut un très grand malheur pour les calmes et gentilles cités riveraines : elles eurent durement à souffrir. Principalement la petite ville de Duclair qui, cependant, en réponse à l’appel di chef local des F.F.I. se remet courageusement au travail pour relever ses ruines et revivre. La Mailleraye a aussi subi de gros dégâts. Ailleurs, à Jumièges, à Caudebec, par exemple, si les obus causèrent bien des dommages, ils n’ont fait heureusement que peu de victimes. Mais, si nous réfléchissons bien, nous devons nécessairement conclure par ceci : l’écrasement des Allemands sur la rive gauche de la Seine a été pour nous la véritable source de salut. En effet, un regroupement en bon ordre et en masse de l’ennemi eut été désastreux pour notre région déjà éprouvée par les bombardements et d’un autre côté par les destructions de l’occupant. Que serait devenue notre ville tout entière si la bataille y avait sévi ? Ses blessures se seraient transformées en plaies béantes et la population aurait été décimée. Les exemples de ce genre ne manquent pas dans notre pays : après Caen, Brest et hier Le Havre. Il est bien certain que le sort n’aurait pas été plus favorable pour nous sans l’écrasement des blindés d’Hitler sur la rive gauche, de Saint-Sever à Caudebec. Vous vous rappelez combien notre joie a été grande, débordante, quand sont arrivés dans notre ville les premières troupes alliées, sans le grondement du canon, sans le crépitement de la mitraille. Chacun s’étonnait, ouvrait grands les yeux et disait : « Les voilà ! Nous sommes libres, est-ce possible ? Enfin nous entendons plus sur nous le sifflement des bombes et dans le lointain le cri déchirant des obus ». Oui, c’était bien vrai, le grand rêve est réalisé ! Partout sur la rive gauche de la Seine, les troupes de von Klüge ont été écrasées, effrayées, affolées. L’ennemi exécré a eu une terrible punition. L’an 1940 a bien été vengé ! J.V.

La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944

A Duclair, les troupes en retraite chargèrent le bac tant et si bien qu’il finit par couler ; on le voit encore un peu, à l’heure actuelle, émergent au milieu des débris de toutes sortes et arrêtant au passage les innombrables chevaux morts qui dérivent au fil de l’eau. A Caudebec, à Jumièges, à la Mailleraye, enfin à tous les passages d’eau, ce fut la même tragédie. Les hommes purent passer en se servant de baquets, de tonneaux, de planches – quand ils échappèrent aux bombes et à la mitraille. Mais le matériel ! Camions, autos, tanks, voitures, canons : il fallut bien se résoudre à les abandonner sur la rive gauche du fleuve ! Alors, le fer et le feu tombèrent du ciel. Ce fut un très grand malheur pour les calmes et gentilles cités riveraines : elles eurent durement à souffrir. Principalement la petite ville de Duclair qui, cependant, en réponse à l’appel di chef local des F.F.I. se remet courageusement au travail pour relever ses ruines et revivre. La Mailleraye a aussi subi de gros dégâts.

Ailleurs, à Jumièges, à Caudebec, par exemple, si les obus causèrent bien des dommages, ils n’ont fait heureusement que peu de victimes. Mais, si nous réfléchissons bien, nous devons nécessairement conclure par ceci : l’écrasement des Allemands sur la rive gauche de la Seine a été pour nous la véritable source de salut. En effet, un regroupement en bon ordre et en masse de l’ennemi eut été désastreux pour notre région déjà éprouvée par les bombardements et d’un autre côté par les destructions de l’occupant. Que serait devenue notre ville tout entière si la bataille y avait sévi ? Ses blessures se seraient transformées en plaies béantes et la population aurait été décimée. Les exemples de ce genre ne manquent pas dans notre pays : après Caen, Brest et hier Le Havre. Il est bien certain que le sort n’aurait pas été plus favorable pour nous sans l’écrasement des blindés d’Hitler sur la rive gauche, de Saint-Sever à Caudebec. Vous vous rappelez combien notre joie a été grande, débordante, quand sont arrivés dans notre ville les premières troupes alliées, sans le grondement du canon, sans le crépitement de la mitraille. Chacun s’étonnait, ouvrait grands les yeux et disait : « Les voilà ! Nous sommes libres, est-ce possible ? Enfin nous entendons plus sur nous le sifflement des bombes et dans le lointain le cri déchirant des obus ». Oui, c’était bien vrai, le grand rêve est réalisé ! Partout sur la rive gauche de la Seine, les troupes de von Klüge ont été écrasées, effrayées, affolées. L’ennemi exécré a eu une terrible punition. L’an 1940 a bien été vengé ! J.V.

La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944

Les Allemands à la cale de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit vers le 25 août 1944

La libération d’Heurteauville en 1944

Courrier Cauchois du 2 septembre 2016 : Morts noyés pour la liberté

Yves Delaune, maire d’Arelaune-en-Seine, accompagné d’André Leborgne, maire délégué, Bastien Coriton, conseiller départemental, Dominique Leballeur, président du Souvenir ffrançais, ainsi que de nombreux élus, les porte-drapeaux, mes collectionneurs d’Overlord 76, l’harmonie de Brotonne, les pompiers et gendarmes, a commémoré dimanche matin le 72ème anniversaire de la Libération. Cette cérémonie a suivi celle qui a eu lieu au cimetière de La Mailleraye. Après le dépôt de gerbe Dominique Leballeur a salué la mémoire des quatorze soldats gallois du South Wales Borderers, morts noyés le 2 septembre 1944 en traversant la Seine. Leur embarcation a été submergée par une vague et avec le courant, les jeunes soldats, alourdis par leur paquetage, ont tous péri. Les corps ont été retrouvés entre Villequier et Jumièges et sont tous enterrés dans ces villages bordant le fleuve. C’est un moment important, dont les élus souhaitent se souvenir depuis 2006, date d’installation de cette stèle leur rendant hommage, prêt de l’ancienne cale du bac. Yves Delaune a d’ailleurs salué ce dixième anniversaire et ceux grâce à qui cette stèle a été mise en place.

La libération d’Heurteauville en 1944

Les corps ont été repêchés en amont dont deux (dont un prêtre) sur la rive gauche à Heurteauville un peu en aval du passage piéton à hauteur de la ferme d'Emile SEILLE. Enterré à la hâte par celui-ci, les corps ont été récupérés en 1946, mon grand père a été félicité. Les tombes étaient prises pour celles de soldats allemands et régulièrement profanées pour cela par des jeunes de la rive droite. Mon père et son frère Emile se chargeait de la surveillance.

Aperçu de l'ancienne centrale électrique en haut à gauche sur la photo d'époque

La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944
La libération d’Heurteauville en 1944

La vedette d'avant guerre du bac de Yainville retrouvée :

Dans le cadre de travaux préparatoires à l’amélioration des accès maritimes au Port de Rouen, par l’approfondissement du chenal menant de l’estuaire jusqu’à Rouen, le Grand port maritime de Rouen (GPMR) a entrepris plusieurs chantiers de localisation, d’identification et de relèvement d’obstacles dans la Seine. Le relevage a été effectué par l’Entreprise de travaux public de l’ouest (ETPO), sous la maîtrise d’œuvre du Grand port autonome. Parmi ces objets se trouvaient trois reliques de l’armée allemande de 1944. L’objet le plus volumineux est un bateau qui était en service au bac de Yainville. Cette vedette était couplée à un bac flottant et assurait ainsi sa propulsion. Ce navire a été coulé avant la retraite allemande d’août 1944. Un marin allemand a été tué à bord et un Français y a été blessé.

Août 1944, les troupes allemandes en retraite et en déroute après le carnage de la poche de falaise tentent de franchir la seine par tous les moyens. Les colonnes de véhicules et de fantassins talonnées par les alliés, harcelées jours et nuits par l'aviation passent la seine et fuient vers l'est. Août 2016, l'HVCA reconstitue cette fresque historique en empruntant ce même chemin pour la mémoire collective.

Lire la suite

L’implication dans la Shoah, rafle du 9 octobre 1942

17 Avril 2019 , Rédigé par Jean-Bernard SEILLE

Sylvia  JAKUBOWICZ, née à Paris IXème le 5 mai 1936, habitait en 1942 Grande-Rue à Tuffé. Elle est arrêtée le 9 octobre 1942, la fiche de renseignement est signée du gendarme SEILLE.

Elle est transférée au camp de Drancy le 18 octobre 1942, puis déportée par le convoi n° 42 à Auschwitz, le 6 novembre 1942. Elle est morte en déportation le 11 novembre 1942 à Auschwitz.

Lire la suite

L'adjudication du 23 décembre 1938 d'une cour masure

15 Avril 2019 , Rédigé par Jean-Bernard SEILLE Publié dans #FAMILLE SEILLE

LA VIGIE DE DIEPPE DU 25/11/1938 : PUBLICATIONS LEGALES :

Etudes de 1° Maître André DUMOUCHEL, Docteur en Droit. Avoué à Dieppe, 15 rue de Sygogne ; 2° Maître Bernard LECOEUR. Licencié en Droit, notaire à Auffay. Licitation SEILLE

A VENDRE aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l'extinction des feux, en l'étude et par le ministère de Maître LECOEUR notaire à Auffay UNE COUR MASURE située à Heugleville-sur-Scie, hameau de la Corbière, édifiée de maison d habitation et d'un corps de bâtiment d'une contenance de 57 ares environ, le tout ci-après plus amplement désigné.

L'adjudication aura lieu le VENDREDI VINGT-TROIS DECEMBRE MIL NEUF CENT TRENTE HUIT à quatorze heures. Il est fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra qu'en vertu et pour l'exécution d'un jugement rendu sur requête collective en chambre du conseil par le tribunal civil de première instance de Dieppe, le dix-neuf octobre mit neuf cent trente-huit, enregistré aux requêtes, poursuites et diligences de :

1° Madame Marie-Justine-Aurélie SEILLE, sans profession, veuve en premières noces non remariée de Monsieur Eugène-Hubert LESCARBOTTE demeurant ladite dame à la Bouille.

2° Mademoiselle Louise-Esther SEILLE, célibataire majeure, demeurant à Bosc-le-Hard.

3° Madame Alfrédine-Aimée-Henriette SEILLE, sans profession, veuve en premières noces, non remariée de Monsieur Louis-Marins BOUDIN, demeurant ladite dame à Bosc-le-Hard.

4° Madame Justine-Marie SEILLE épouse de Monsieur Henri-Albert PHILIPPE, commerçant, avec lequel elle demeure à Bosc-le-Hard, et ce dernier qui l'assiste et l'autorise.

5° Monsieur Léon-Edouard SEILLE, commerçant, demeurant à Dieppe 107, rue Gambetta.

6° Madame Augustine-Clarisse-Adéline LAURENCE, veuve de Monsieur Eugène-Joseph SEILLE, en son vivant commerçant, demeurant à Monville, la dite dame demeurant à Monville, rue de la République

7° Monsieur Léon-Joseph-Maurice SEILLE, commerçant, demeurant à Monville.

8° Monsieur Louis-Eugène-Joseph HOUDEVILI.E, ouvrier agricole, demeurant aux Authieux-Ratiéville.

9° Monsieur Charles-Jules-Albert SEILLE, employé de chemin de fer, demeurant au Havre, section de Graville. rue du Bois-au-Coq, numéro 154.

10° Madame Madeleine-Léonie-Céleste SEILLE, sans profession, veuve en premières noces non remariée de Monsieur Charles-Nicolas DECHAMPS, demeurant ladite dame à Mont-Saint-Aignan, 9 rue Vigné. La dite dame agissant tant son nom personnel qu'au nom et comme tutrice naturelle et légale de sa fille mineure Jacqueline-Marie-Madeleine DECHAMPS, née à Bosc-le-Hard, le quinze janvier mil neuf cent vingt et un de son union avec son mari décédé.

11° Monsieur Louis-François-Gustave SEILLE, bourrelier, demeurant à Bosc-le-Hard.

12° Monsieur Léon-René-Joseph SEILLE. commerçant, demeurant à Rouen, 44 rue d'Amiens.

13° Monsieur Georges-Emile-Alfred SEILLE, ajusteur mécanicien, demeurant à Sotteville-lès-Rouen, 8, rue Saint-Etienne.

14° Madame Jeanne-Ernestine-Louise SEII.LE, épouse de Monsieur Octave-Henri LEGROS, mécanicien avec lequel elle demeure au Trait, cité la Neuville et ce dernier, qui l'assiste et l'autorise.

15° Madame Arthémise-Charlotte-Zélie SEILLE, épouse de Monsieur Julien-Joseph REMOUSSIN, cordonnier, avec lequel elle demeure à Yvetot, rue Neuve et ce dernier qui l'assiste et l'autorise.

16° Madame Marie-Antoinette-Adrienne SEILLE, épouse de Monsieur Auguste-Henri DELAPORTE, ouvrier maçon, avec lequel elle demeure à Darnétal, 3 rue des Meslots, et ce dernier qui l'assiste et l'autorise.

17° Madame Alphonsine-Rosa I.ANGRENAY, sans profession, veuve en premières noces de Monsieur Joseph DELABARRE et en secondes noces veuve non remariée de Monsieur Edmond-Gustave DUJARDIN, ladite dame demeurant à Heugleville-sur-Scie. La dite dame agissant au nom et comme tutrice naturelle et légale de Mademoiselle Marie-Clémence DUJARDIN née à Saint-Denis-sur-Scie, le vingt-quatre septembre mil neuf cent vingt, de son union avec Monsieur Edmond-Gustave DUJARDIN. La dite dame ayant accepté au nom de la mineure, mais sous bénéfice d'inventaire seulement, avec autorisation du conseil de famille de la dite mineure, la succession de Madame DUJARDIN-SEILLE, ainsi qu'il sera dit ci-après.

Ayant Maître DUMOUCHEL pour avoué constitué, exerçant cette fonction près le tribunal civil de première instance de Dieppe. Eu présence ou lui dûment appelé de Monsieur Ernest-Louis PETIT, cultivateur, demeurant au hameau de Bennetot, commune d'Heugleville-sur-Scie. « Pris en qualité de subrogé tuteur de la mineure Marte-Clémence DUJARDIN, susnommée. Nommé à cette fonction par délibération du conseil de famille de la dite mineure, prise sous la présidence de Monsieur le Jude de Paix du canton de Longueville-sur-Scie le vingt et un juillet mil neuf cent trente-nuit ». Il sera procédé à la vente aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l'extinction des feux, en l'étude et par le ministère de Maitre LECOEUR, notaire à Auffay, le VENDREDI VINGT TROIS DECEMBRE MIL NEUF CENT TRENTE-HUIT à quatorze heures, de l'immeuble ci après désigné, dépendant tant de la communauté ayant existé entre Monsieur Ernest Théodule SEILLE, en son vivant ancien charretier, demeurant à Heugleville-sur-Scie et Madame Marie-Eugénie-Clémence DUJARDIN son épouse, tous deux décédés, savoir le mari, le trois mars mil neuf cent trente cinq et la femme le dix-sept février mil neuf cent trente-huit que des successions respectées des dits époux.

Désignation des Biens à vendre Telle qu'elle figure au cahier des charges :

UNE COUR MASURE située à Heugleville-sur-Scie, au hameau de la Corbière, plantée d'arbres fruitiers et de haute futaie, édifiée de maison d'habitation, cou verte en ardoises et d'un corps de bâtiment à différents usages , citerne et jardin. Le tout contenant environ 57 ares, etc.

Lire la suite

Installation de mes grands-parents paternels à Heurteauville en 1937

14 Avril 2019 , Rédigé par Jean-Bernard SEILLE Publié dans #Heurteauville

La Vigie de Dieppe du 18 juin 1937 : mise en location de la ferme d’Ambrumesnil 

Etude de Me Georges PAUMIER Notaire à Ouville la Rivière

Commune d’Ambrumesnil (bureau de bienfaisance)

Location publique à la mairie d’Ambrumesnil par le ministère de Me PAUMIER notaire :

Le jeudi 15 juillet 1937, à 14 heures d’une FERME à Ambrumesnil de 4 hectares 46 ares 54 centiares, pour 3-6-9 ans du 29 septembre 1937, actuellement occupée par M. SEILLE.

Location autorisée par M. le sous-préfet le 31 mai 1937.

Pour tous renseignements s’adresser à la mairie d’Ambrumesnil et à Me PAUMIER notaire.

La famille s’installe au Torp à La Mailleraye sur Seine fin 1937. En 1940, mes grands parents paternels s’installent à Heurteauville, mon père Bernard né en 1933 à Ambrumesnil est le neuvième enfant d’Emile et de Marie SEILLE, sa sœur aînée Lucienne s’est mariée en février 1938 à la Mailleraye sur Seine, sa grand-mère POULLARD est du voyage.

La ferme est située en aval du passage d’eau du Trait en face des chantiers navals (en jaune les terrains).

Installation de mes grands-parents paternels à Heurteauville en 1937
Installation de mes grands-parents paternels à Heurteauville en 1937
Installation de mes grands-parents paternels à Heurteauville en 1937

PHOTOGRAPHIES DE LA FERME FAMILIALE D'HEURTEAUVILLE

Installation de mes grands-parents paternels à Heurteauville en 1937
Installation de mes grands-parents paternels à Heurteauville en 1937
Lire la suite